Découverte de la première mutation activatrice du récepteur de la prolactine : développement d’un modèle animal
Projet de stage : Nous venons d’identifier la première mutation du récepteur de la prolactine au sein d’une cohorte de femmes présentant une pathologie tumorale mammaire bénigne rare, la polyadénomatose. Par des essais in vitro, nous avons montré que ce récepteur muté était activé en permanence, sans stimulation par l’hormone. Ceci suggère que l’expression de ce récepteur muté pourrait avoir des conséquences physiopathologiques dans tous les tissus exprimant naturellement ce PRLR. Pour étudier cette hypothèse, nous souhaitons générer un modèle animal exprimant le récepteur muté, qui nous éclairera sur des différents phénotypes pathologiques qui pourraient résulter de l’expression de ce PRLR constitutivement activé in vivo. L’analyse phénotypique portera sur l’investigation systématique des tissus/cellules connus pour être des cibles majeures de la PRL. A terme, un tel modèle pourra élargir le champ d’investigation de ce mutant à des études transcriptomiques / génomiques, voire même pré-cliniques (essais ultérieurs de molécules thérapeutiques innovantes, antagonistes, anticorps, etc). Il est évident que ce projet de M2 est destiné à être prolongé par une thèse.
Techniques mises en œuvre par le stagiaire : Biologie moléculaire (construction des vecteurs de transgenèse), études phénotypiques de souris transgéniques.
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