Identification et caractérisation des GPI-APs membranaires contrôlant la capacité fusiogène de l’ovocyte.
Projet de stage : La famille des glycosyl-phosphatidylinositol-anchored protéines (GPI-APs) de la membrane ovocytaire a une aussi grande importance que la tétraspanine CD9 dans la fusion gamétique. En effet, les souris invalidées au niveau de l’ovocyte pour le gène Pig-a, sont très hypofertiles. Le gène Pig-a codant pour une enzyme impliquée dans la biosynthèse du GPI, sa délétion conduit à la disparition de toutes les GPI-APs à la surface de l’ovocyte. Pourtant, la GPI-AP impliquée dans la fusion gamétique n’est pas encore identifiée. Une recherche informatique nous a permis de lister 77 GPI-APs parmi lesquelles sept nous ont paru plus immédiatement intéressantes : Dragon et GFRalpha1 (délétion létale) observées dans l’ovocyte en début de folliculogenèse ; Timp-1 (souris KO hypofertile) et CPM présentes dans l’environnement ovocytaire ; Ephran-A1 et Ephran-A4 présentes dans le blastocyste de souris ; GAS-1 dont la délétion est généralement létale, mais dont les rares femelles mutantes survivantes étant très hypofertiles. Le projet consistera à identifier par immunofluorescence parmi ces GPI-APs celle(s) présente(s) sur la membrane de l’ovocyte ovulé et les modifications de leur localisation au cours de la fécondation. Pour celles qui seront retrouvées sur la membrane ovocytaire, nous étudierons leur implication dans le contrôle de la fécondation.
Techniques mises en œuvre par le stagiaire : Immunofluorescence, Analyse au microscope confocal, Western blot
Documents joints
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Informations générales sur l’équipe de Jean-Philippe WOLF (Word - 40.5 ko)