Morphogenèse normale et pathologique des follicules ovariens : effet des perturbateurs endocriniens.
Projet de stage : L’anomalie la plus connue de la formation des follicules ovariens est l’apparition de follicules contenant plus d’un (jusqu’à 20) ovocyte : les follicules multi ovocytaires (MOFs). Chez le rongeur, il a été démontré que les ovocytes contenus dans ces MOFs présentent une diminution du succès de fécondation in vitro et sont associés à une augmentation de la létalité embryonnaire. La présence de taux anormalement élevé de xéno œstrogènes (Di EthylStilbestrol, BisPhenol A … ) dans la fenêtre temporelle de la formation des follicules induit une incidence anormalement élevée de MOFs. Au niveau moléculaire, cette perturbation serait principalement transmise par les récepteurs des œstrogènes de type Ers2, présents sur les cellules prégranulosa/granulosa. Nous explorons une piste innovante en postulant que l’absence de remodelage des membranes basales pourrait être une cible directe des perturbateurs endocriniens. Nous envisageons des approches in vivo (injection de molécules à activité oestrogénique ou modification du contenu alimentaire des mères) et ex vivo (culture d’ovaires à l’approche de la naissance en présence de divers perturbateurs endocriniens à activité œstrogénique (DES, BPA …). Nous chercherons à apprécier à la fois la formation des follicules en histologie et les régulations d’expression des gènes matriciels que nous savons être régulés physiologiquement dans les cellules prégranulosa/granulosa pendant ce processus par PCR quantitative et hybridation in situ.
Techniques mises en œuvre par le stagiaire : L’étudiant(e) procédera aux cultures organotypiques d’ovaires péri-natals, histologie, PCR quantitative, hybridation in situ.
Documents joints
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